Ximena Garrido-Lecca
Dans l’une des nombreuses salles d’une ancienne clinique située dans l’oasis Al Dhaid, Ximena Garrido-Lecca peuple l’espace d’objets étonnants. Entre des vases qui semblent tout droit sortis d’une formation volcanique, des écrans LED qui affichent un langage mystérieux et des câbles électriques tressés comme des tentures textiles, le visiteur s’interroge, curieux.
Hashel Al Lamki
Tel le Petit Poucet, Hashel Al Lamki veille à laisser des indices sur son passage, non pas pour retrouver son chemin, mais pour que l’on puisse le suivre à travers ses épopées. De Deià à Sharjah, en passant par Kochi et Le Caire, Hashel Al Lamki trace un parcours artistique où chaque lieu devient un espace d’expérimentation et de transmission.
Monira Al Qadiri
Les coquillages ont un secret à vous dire, une étrange histoire à vous raconter. Entrez dans les courbes rougeâtres de leur ventre creux et tendez l’oreille pour ne pas en perdre un mot. Presser un coquillage contre son oreille – ce geste simple et instinctif qui remonte à l’enfance – porte toujours un espoir silencieux d’entendre quelque chose : un souffle, un chant de la nature ou une révélation.
Mónica de Miranda
Et si le monde n’avait pas d’Occident ? C’est la question que Mónica de Miranda (1976) nous murmure à l’oreille alors que nous parcourons les expositions de la Biennale de Sharjah. Dans l’une des salles de Calligraphy Square, l’artiste portugaise-angolaise expose As if the World Had No West.
Alexandre Kazerouni
C’est dans un petit café de la rue d’Ulm, en face de l’ENS où il travaille, que nous avons rencontré Alexandre Kazerouni. Professeur d’université et chercheur en science politique sur le monde musulman contemporain, Alexandre Kazerouni est un spécialiste des politiques culturelles autour du golfe Persique.
Biennale en Quintet
Travaillant aux quatre coins du monde, Amal Khalaf, Alia Swastika, Megan Tamati-Quennell, Natasha Ginwala et Zeynep Öz se sont rassemblées pour la Biennale de Sharjah et ont composé ensemble une exposition polyphonique, au sein de laquelle leurs voix résonnent harmonieusement. À quelques jours de l’ouverture de la biennale, elles ont pris un moment pour nous répondre dans l’effervescence des préparatifs.
Noémie Goudal
À rebours des time-lapses auxquels les écrans nous ont habitués, l’image se déploie ici dans une lenteur méditative, tandis que ses multiples strates se révèlent en arrière-plan. Mais quel est donc ce paysage où chacun est invité à contempler le passage du temps ?