Zineb Sedira,
Venise est une fête
Claire Fontaine
Sandra Gamarra Heshiki
Fatiha Zemmouri, Majida Khattari, Safaa Erruas
Où est l’émergence ?
Étrangers.
où ? de qui ? de quoi ?
Robert Zhao Renhui
Everything Precious is Fragile
Márton Nemes
Anna Jermolaewa
Luciana Lamothe
Sandra
Pinacoteca Migrante
Décoloniser le musée
Sous les apparences les plus classiques d’une galerie de peintures bien ordonnée, Sandra Gamarra défie les récits coloniaux et propose une perspective inversée à partir des collections muséales espagnoles….
Majida
Fatiha
Safaa
Le pavillon qui n’existe pas
C’est sur un faux départ que le Maroc a fait son entrée dans l’histoire de la Biennale de Venise. Du pavillon marocain au pavillon imaginaire, rencontre avec trois artistes dont l’œuvre explore le fait d’être étranger, chez soi et ailleurs, dans toute sa complexité.
Márton
Techno Zen
L’expérience de la polarisation
Une rave party à la Biennale de Venise ?
Entre nappes de techno et lumières stroboscopiques, Márton Nemes transforme le pavillon hongrois en une expérience….
Everything
Precious
Donner à voir
Une ode à la fragilité
Qu’y a-t-il de plus fragile que ce que l’on ne voit pas ?
Pour la première fois, le pavillon béninois compose à Venise une partition à quatre voix, où résonnent les échos d’un héritage culturel aussi précieux que fragile.
Anna
SWAN LAKE
Memory as resistance
Dans une installation immersive où se mêlent mémoires individuelle et collective, l’artiste revisite la célèbre œuvre de Tchaïkovski, transformée en lieu de résistance politique….
Claire Fontaine
En phase avec les réflexions de son époque, l’art de Claire Fontaine infuse la création contemporaine. Pour le thème de cette 60e édition, le commissaire de la Biennale de Venise, Adriano Pedrosa, s’est inspiré…
Luciana Lamothe
Luciana Lamothe est une habituée des biennales. Après la Biennale de Berlin en 2008, celles de Lyon en 2011 et de Montevideo en 2016, l’artiste argentine s’attaque cette année à la Sérénissime Biennale de Venise, où elle présente Ojalá se derrumben las puertas….
Robert Zhao Renhui
Et si l’on changeait de perspective ? Et si tout ne tournait pas constamment autour du nombril des humains ? Et si chaque espèce végétale, minérale et animale pouvait être considérée à l’égal de l’Homme ? Dans Seeing Forest, c’est peut-être aussi la nature qui nous regarde….
Il y a tant de souvenirs liés à la Biennale de Venise qu’il m’est impossible d’en choisir un. Pourtant, s’il est un sentiment que je conserve en mémoire, telle une amulette, c’est sans conteste celui de l’amitié….
C’est la première fois que le commissariat de l’exposition internationale est confié à un curateur d’Amérique latine. C’est la première fois que 331 artistes ont été conviés à investir….
Dans le monde de l’art, la nouveauté est une valeur à la fois prisée et perçue avec un certain scepticisme, utilisée avec les mêmes pincettes que celles qui servent à qualifier un objet de beau….
Le Grand Tour est LA nouvelle revue des biennales d’art contemporain.
Retrouvez dès à présent son 1er numéro sur la Biennale de Venise 2024 !
Au programme : une préface signée Zineb Sedira, des conversations et des portraits inédits, avec Ishola Akpo, Moufouli Bello, Julien Creuzet, Guerreiro do Divino Amor, Safaa Erruas, Claire Fontaine, Sandra Gamarra Heshiki, Romuald Hazoumè, Koo Jeong A, Anna Jermolaewa, Gülsün Karamustafa, Majida Khattari, Luciana Lamothe, Erick Meyenberg, Márton Nemes, Abraham Oghobase, Pakui Hardware, Petticoat Government, Chloé Quenum, Eimear Walshe, Fatiha Zemmouri et Robert Zhao Renhui.
À mi-chemin entre le magazine et le livre d’art, il retrace le parcours des artistes et des commissaires d’exposition dans un format inédit, comme une archive de la création contemporaine.
Dans les pas des commissaires
Pendant la Biennale, Le Grand Tour invite les commissaires à partager leurs highlights des expositions à ne pas manquer si vous êtes de passage…
Les immanquables
En cette période de Biennale, l’art contemporain foisonne, dépassant les frontières des Giardini vénitiens. Parce qu’elles nous ont séduites, surprises ou questionnées – parfois les trois à la fois – voici les expositions immanquables de la saison.
Un guide aux petits oignons, préparé par nos soins.
Pierre Huyghe. Liminal
Pinault Collection,
Punta della Dogana
17 mars – 24 novembre 2024
Nebula
Fondazione In Between Art Film, Complesso dell’Ospedaletto
17 avril – 24 novembre 2024
With My Eyes
Pavillon du Saint-Siège,
Casa Reclusione Femminile Venezia, Giudecca
17 avril – 24 novembre 2024
Josèfa Ntjam, swell of spæc(i)es
LAS Art Foundation, Accademia di Belle Arti di Venezia
17 avril – 24 novembre 2024
Parce qu’il n’y a pas que Venise …
Sélection d’autres biennales à voir en 2024
Si vous aussi vous relisez trois fois le cartel pour tenter d’en comprendre le sens, que vous usez ou abusez d’expressions dont vous connaissez vaguement la définition : ce glossaire est fait pour vous. Déformation professionnelle oblige, on les emploie nous aussi, et à outrance… Voici une petite sélection des mots-clés du moment glanés çà et là dans les hauts lieux de l’art contemporain.
Avec l’humour en bonus !
Anthropocène
néologisme. Il était une fois l’être humain… Nouveau chouchou des expositions, l’Anthropocène désigne l’ère géologique à partir de laquelle l’activité humaine est devenue la variable prédominante de tous les écosystèmes, entraînant de profondes mutations à l’échelle planétaire. Ses origines remonteraient à la révolution industrielle, lorsque l’humain est devenu l’acteur central des perturbations de la biosphère.
Capitalocène
néologisme bis. Comme l’Anthropocène, à ceci près que tous les êtres humains ne sont pas responsables des bouleversements environnementaux. En réalité, c’est surtout la faute du capitalisme et de ses pratiques extractivistes, dont les ravages se font aujourd’hui sentir. Loin d’être expertes (et exemplaires) sur le sujet, nous vous conseillons plutôt de lire les textes éclairants d’Andreas Malm, Donna Haraway et Malcom Ferdinand…
Hétérotopie
nom. On s’en doute, utopie et dystopie n’ont pas de secret pour vous. Mais connaissiez-vous l’hétérotopie, ce concept théorisé par Michel Foucault en 1967 ? Pensées comme des « lieux autres », les hétérotopies désignent ces espaces concrets qui abritent l’imaginaire et obéissent à des règles qui leur sont propres, en rupture avec la société dont elles font pourtant partie. Là où l’utopie reste de l’ordre de l’idéal, l’hétérotopie se réalise physiquement. Le cimetière en est une, tout comme la bibliothèque, le musée et le théâtre… Évidemment, la Biennale de Venise n’échappe pas à cette définition !
Post-
préf. Du latin post qui signifie « après », ce préfixe est utilisé sans modération sur tous les cartels d’exposition. Postmoderne, postcolonial, post-matériel, post-industriel, post-humain, post-apocalyptique… C’est une manie ! Dans les méandres de cette pensée post-, nous avons quand même fait le choix de vous proposer deux définitions fondamentales de l’histoire de l’art.