Eimear Walshe
Dans une installation en triptyque mêlant la voix, l'image et l’architecture, Eimear Walshe dresse le portrait d’une Irlande ambivalente. Avec une ironie mordante, l’artiste met en lumière les questions sociales et rurales soulevées par la crise du logement depuis la fin du 19e siècle.
Nigeria Imaginary
Un manifeste nigérian autour de la mémoire collective, locale et diasporique ; tel est le sujet du pavillon nigérian pour sa deuxième participation à la Biennale de Venise. Chacun à leur manière, les huit artistes explorent l’histoire, les souvenirs et les aspirations nationales du grand pays ouest-africain.
Petticoat Government
Telle une épopée homérique, le Petticoat Government imagine un scénario retraçant les pérégrinations des géants et de leurs communautés. Chapitre après chapitre, ce parcours initiatique dessine les contours d’un collectif engagé et ondoyant, entre transgression et transmission.
Erick Meyenberg
Le pavillon mexicain se transforme en espace immersif qui raconte l’histoire d’une famille en exil. Expérience incarnée de la liminalité : les étrangers sont ceux qui sont et ne sont, ni ici, ni là-bas, mais bloqués dans un sas à Venise.
Julien Creuzet
« L’art est parfois trop limité à la vue » déclare Julien Creuzet. Sculpteur, poète, musicien, vidéaste, l’artiste fait vibrer tous les sens du visiteur au sein du pavillon français. Plongée au cœur de l’océan protéiforme de Julien Creuzet.
Koo Jeong A
Convoquant les souvenirs olfactifs d’une péninsule coupée en deux, le pavillon coréen tente une réconciliation à plusieurs échelles de l’histoire des deux Corées, entre le Nord et le Sud, entre la diaspora et les résidents, entre les anciens et les plus jeunes.
Guerreiro do Divino Amor
Dans le pavillon suisse, Guerreiro do Divino Amor présente les 6e et 7e chapitres du Superfictional World Atlas : Le Miracle d’Helvetia et Roma Talismano. Embarquement pour une épopée loufoque de sabotage des discours de suprématie forgés dans les imaginaires collectifs.
Anna Jermolaewa
Dans une installation immersive où se mêlent mémoires individuelle et collective, l’artiste revisite la célèbre œuvre de Tchaïkovski, transformée en lieu de résistance politique. Un récit poignant dans lequel elle retrace une part de son histoire, depuis son enfance en URSS jusqu’à son exil en Autriche.
Sandra Gamarra Heshiki
Sous les apparences les plus classiques d’une galerie de peintures bien ordonnée, Sandra Gamarra défie les récits coloniaux et propose une perspective inversée à partir des collections muséales espagnoles. Bienvenue dans le théâtre du musée décolonial.
Fatiha Zemmouri, Majida Khattari, Safaa Erruas
C’est sur un faux départ que le Maroc a fait son entrée dans l’histoire de la Biennale de Venise. Du pavillon marocain au pavillon imaginaire, rencontre avec trois artistes dont l’œuvre explore le fait d’être étranger, chez soi et ailleurs, dans toute sa complexité.
Everything Precious is Fragile
Qu’y a-t-il de plus fragile que ce que l’on ne voit pas ? Pour la première fois, le pavillon béninois compose à Venise une partition à quatre voix, où résonnent les échos d’un héritage culturel aussi précieux que fragile.
Márton Nemes
Entre nappes de techno et lumières stroboscopiques, Márton Nemes transforme le pavillon hongrois en une expérience holistique et incite à observer les effets de la polarisation dans toute sa polysémie.