Publié le 05/05/2025
To carry – « (trans)porter » en français – est le titre qui ponctue la 16e édition de la Biennale de Sharjah. Répété comme une anaphore, ce verbe, à la fois poétique, politique et polysémique, offre un large éventail de regards et d’interprétations. Porter, sup-porter, trans-porter – son histoire, son chez-soi, ses blessures, son langage, sa résistance… C’est cette richesse de sens que les cinq commissaires d’exposition ont souhaité transmettre au public de la biennale.
Travaillant aux quatre coins du monde, Amal Khalaf, Alia Swastika, Megan Tamati-Quennell, Natasha Ginwala et Zeynep Öz se sont rassemblées pour la Biennale de Sharjah et ont composé ensemble une exposition polyphonique, au sein de laquelle leurs voix résonnent harmonieusement.
Mais comment parvient-on à imaginer une biennale à dix mains ? À quelques jours de l’ouverture de la biennale, elles ont pris un moment pour nous répondre dans l’effervescence des préparatifs.