Une biennale panarabe, panafricaine, panasiatique ?
Publié le 05/05/2025
C’est dans un petit café de la rue d’Ulm, en face de l’ENS où il travaille, que nous avons rencontré Alexandre Kazerouni. Professeur d’université et chercheur en science politique sur le monde musulman contemporain, Alexandre Kazerouni est un spécialiste des politiques culturelles autour du golfe Persique. Dans son premier ouvrage Le miroir des cheikhs : musée et politique dans les principautés du golfe Persique paru en 2017, il interroge les grands projets culturels menés dans les pays de la péninsule Arabique depuis 1991. Du musée d’Art islamique de Doha au Louvre Abu Dhabi, Alexandre Kazerouni révèle leurs dynamiques culturelles au sein desquelles se dessinent des enjeux de pouvoir.
Et qu’en est-il de la Biennale de Sharjah ? Nous lui avons posé la question autour d’un thé, le 12 décembre dernier, par un froid matin d’hiver parisien.